Novembre effeuille ses lancinances d'automne la pluie décourage le jour exténue les couleurs * même le froid migre dans les regards * novembre sans indulgence mâche mutique ses tanins délités * puis sonne l'heure des jeûnes récalcitrants jusqu'aux disettes obligées * alors lentement pour cesser de se perdre * vraiment lentement l'imaginaire exhume les patiences. ___________________ Jackie Plaetevoet Poème inédit à paraître aux Editions SANG D'ENCRE
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octobre 2005
lundi 31 octobre 2005
dimanche 30 octobre 2005
vendredi 28 octobre 2005
L'AFFICHE
Pour la Dame du Cabanon et ses visiteurs curieux
voici
l'affiche des
VENDANGES POETIQUES
2005
Photo M.pOOl
Joannès et Marius " Vignerons Frères en BEAUJOLAIS tout de bois sculptés & peints à la main, par facétie et bonne humeur - Collection Familiale - Don de TonTon Jean -Conservateur émérite de la Mémoire Familiale en son Caveau du Petit St Cyr...
A travers la vitre, en pensant à Nicolas
Belle scène de bistrot... Sur la terrasse lumineuse , à travers la vitre ...
______________________________
...Me regarde une toute petite fille en salopette colorée, elle porte un rigolo chapeau en tric
ot rayé bleu et
Sculpture de TOUTAIN à Toulouse vert tendre
Il est en face d'elles-deux, il sourit... Scène de la vie heureuse...précieuse... Juste une vitre de véranda me sépare de cette évidence...
jeudi 27 octobre 2005
La vitre
Les vitres du train sont faites pour regarder l’extérieur
Les reflets conservent les libellules
Calmer la forêt entre deux wagons
Les lèvres se gercent à trop penser.
-----------------------------
Nicolas Grégoire
La rose diaphane - Inédit Extrait [c]
mardi 25 octobre 2005
Nicolas, poémie en marche
Décomposition La douceur de la soie dansait au bout d’une feuille ayant commencé sa mort avec l’humus, elle tressait l’air, suspendant le temps à l’oxygène. Parfois se brûlant légèrement, les contours humides prenaient un goût de sel, le vent s’amenuisait alors, rapprochant la feuille de la terre et la soie de l’araignée. 8 septembre 2005 [c] Nicolas Grégoire
lundi 24 octobre 2005
POUR MEMOIRE: LUX AETERNA, par Dibrazza
Ce soir
Il n'y a personne d'autre que moi à mes côtés
Et je chante.
[...]
2/16 Tirage Original Di brazza [c]
Je chante car il faut un Chant d'homme
Lorsque geint un remuement d'eau aux lèvres des abeilles
Aux heures les plus dépouillées
Alors que terre et chair vont ivres de vins crus.
[...]
______________________________________
Di BRAZZA - POUR MEMOIRE : LUX AETERNA (Extrait)
Poème de la chair 1982
dimanche 23 octobre 2005
jeudi 20 octobre 2005
Overijse, par Lucie PETIT, Photo de Kyrielle
pour info, je ne sais pas si les Français le savent .... dans ma jeunesse, il y avait une région près de Bruxelles, Overijse principalement, région flamande, où on cultivait le raisin en serre. Raisin de luxe vendu en grosses grappes dans des cartons triangulaires ouatinés. Raisin qu'on apportait en clinique pour agrémenter le menu des patients, raisin cadeau ... je suppose qu'à l'époque il y avait beaucoup moins de raisin importé et, de plus, on trouvait ce raisin sur une période beaucoup plus longue de l'année. La région était couverte de grandes serres de verre et les fortes tempêtes ou averses de grêlons n'étaient donc pas vraiment bienvenues !! Ce raisin existe toujours mais est beaucoup moins offert sur les marchés à présent que le transport des fruits par avion s'est vulgarisé.
sont à demi
ruinées ...
_______________________________________________LES VENDANGES POETIQUES VONT BON TRAIN !
Rappel :
UNE SEULE CONTRIBUTION PAR JOUR EST MISE EN LIGNE
POUR VOUS LAISSER LE TEMPS DE LA SAVOURER DANS
L'ALBUM PHOTO ATTENTION TRAVAUX ! ( cliquer sur la colonne à droite)
L'ENTREE EN POEMIE CHEZ LES CAUSEUSES EST TRES FACILE. IL SUFFIT DE POSTER VOTRE TEXTE ET VOS PHOTOS PAR MAIL ET DE POSER VOS REACTIONS EN CLIQUANT SUR COMMENTAIRES EN DESSOUS DES NOTES CONCERNANT LES VENDANGES POETIQUES 2005.
A bientôt Vignerons Vigneronnes :
Tous Virtuels et Bons Vivants !
mercredi 19 octobre 2005
PLEIN ESPACE VITE
Telles des goélands
blanches bouées fixant la mer
des femmes d'ébène fichées dans le sable
prennent le vent
et sans cesse reviennent à la mer
ces femmes noires et trapues
et leur attente éperdue
d'un autre continent qui serait leur salut
la terre se termine là
et la mer vient mourir à leurs pieds
et elles chantent dans une plainte
la mer en liesse qui fut autrefois
___________________________
Anne-Lise BLANCHARD, PLEIN ESPACE VITE, Editions Jacques ANDRE , page 26
mardi 18 octobre 2005
Pan Pando Pandora suite et suite
Derniers jours pour profiter des rendez-vous du festival Parole Ambulante... mercredi 19 octobre
19h30. Théâtre des Asphodèles (84 avenue Félix-Faure, Lyon 3) / entrée libre Pour toute information complémentaire : Espace Pandora10e festival "Parole Ambulante"
du 8 au 21 octobre
Lyon, Vénissieux, Villeurbanne
12h. Maison du livre de l'image et du son
Lecture-rencontre autour du concours Quelles nouvelles ?, lecture d'extraits de textes par deux comédiens de la Cie le Théâtre de l'Exécuteur suivie d'une rencontre et d'échanges autour d'un verre avec lauréats et membres du jury.
mercredi 19 octobre
19h. Galerie Le bleu du ciel (10 bis rue de Cuire, Lyon 4) / entrée libre
Apéritif-lecture avec les poètes Marc Porcu et Patrick Laupin, improvisation musicale de Dimitri Porcu
jeudi 20 octobre
19. Cinéma Gérard Philipe (12 av. Jean Cagne, Vénissieux) / 4 euro
Projection des courts métrages primés dans le cadre du concours Le hareng rouge
Remise de prix du concours Lire en fête au cinéma
Et projection du film Pandora d'Albert Lewin (1951), le film qui a donné son nom à l'association...
vendredi 21 octobre, Soirée de clôture Jazz et poésie
avec les poètes Jean-Pierre Cannet, Giovanni travaillé avec des grands noms du jazz comme John Coltrane, Archie Shepp ou Albert Ayler).
En 2005, l'Espace Pandora fête ses 20 ans d'existence et la 10e édition du festival Parole Ambulante.
Pour ce 10e festival, ce sera donc une édition sans thème, une édition "coups de coeur".
Organisé du 8 au 21 octobre 2005, le festival déambulera dans différents lieux entre Lyon, Vénissieux et Villeurbanne, passant du café au théâtre, pour faire découvrir la poésie et la littérature contemporaines sous toutes leurs formes : lectures, rencontres, spectacles, exposition, projections.
n'hésitez pas à contacter l'équipe de l'Espace Pandora au 04 72 50 14 78
(espacepandora@free.fr)
7 place de la Paix
69200 Vénissieux
Tél. : 04 72 50 14 78
Fax : 04 72 51 26 17
dimanche 16 octobre 2005
samedi 15 octobre 2005
TOUS LES JOURS C'EST VENDANGE VIRTUELLE
TOUS LES JOURS VOS CONTRIBUTIONS
PAR MAIL aux VENDANGES SONT
RECUEILLIES & ENGRANGEES dans
"ATTENTION TRAVAUX !"
( cliquer sur l'image dans la colonne à droite pour ouvrir l'album)
LA RENCONTRE DU 19 NOVEMBRE PERMETTRA A CERTAINS DE DECOUVRIR DES VISAGES NOUVEAUX ET DES OEUVRES TANGIBLES . NE TARDEZ PAS A REMPLIR VOTRE PANIER...
C'EST LE WEEK-END , PROFITEZ-EN !
POUR PARTICIPER VEUILLEZ AJOUTER VOTRE COMMENTAIRE A CETTE NOTE OU NOUS JOINDRE PAR MAIL
Dimanche soir nouvelle récolte :
Un texte inédit de Joël VERNET Vendangeur de passage !...
vendredi 14 octobre 2005
Un grain de raisin de Lucie PETIT
Au courrier du Jour :
La CAUSE des CAUSEUSES
reçoit le premier recueil
non virtuel pour ( le texte du poème peut se lire sous la Mongolfière-Grain de raisin en cliquant sur l'Album Livre d'Or :
"ATTENTION TRAVAUX ! VENDANGES POETIQUES
2005"
que vous pourrez découvrir avec vos vraies mains et vos yeux "de circonstance "
le Samedi 19 Novembre , chez la Douce Dame du Cabanon ...
___________________________
Livre d'Artiste créé et réalisé par : Lucie PETIT
(4 exemplaires numérotés consultables sur place)
D'autres livres d'elle seront présentés
Merci LUCIE !
jeudi 13 octobre 2005
Pas comme çà avant...
" Je n’étais pas comme çà avant " lu dans le TUMULTE du TIERS LIVRE proposé par François BON Parlant d’une autre…" Elle ne fait pas son âge " Parole d’une Dame - à vue d’œil- septagénaire à son compagnon similaire et assis en face . Je suis à côté, dans un restaurant-brasserie où je feuillette les livres que je viens d’acheter dont la réédition de celui de François BON " Tous les mots sont adultes ". Je suis contente de l’avoir enfin entre les mains. Je ne voulais pas l’acheter ailleurs qu’aux NOUVEAUTES . Je suis fidèle en librairie. N’allez pas extrapoler…Mais de cœur je ne le suis jamais… Je suis à bonne école… Celle de la poésie où je me réinscris chaque jour avec l’idée de la fréquenter jusqu’à ce que l’idée de la mort soit plus forte que tout. Ce n’est pas demain la veille. En tout cas c’est ce que je veux croire. Mais il ne faut pas vouloir. Là aussi je suis à bonne école. C’est celle de la vie toute drue, celle qui ajourne tous les désirs qui dépassent le calibre du raisonnable. Il faut que je potasse encore la Méthode Mila chez cette espiègle et très sérieuse Lydie SALVAYRE que je ne pourrai malheureusement pas aller saluer Samedi à Villeurbanne . Il ne faut pas vouloir aller saluer Lydie SALVAYRE lorsqu’on travaille ( de nuit désormais) à l’hôpital… Il faudra attendre une autre occasion, ou lui écrire… j’ai son adresse… Mais ce n’est pas du tout pareil… Grâce à elle j’ai eu l’idée d’inaugurer une collection de textes intitulés " LETTRES AUX FEMMES PATHETIQUES ". Elle a lu la première. Je ne sais pas si elle s’en souvient… T . m’avait dit qu’elle voulait répondre et puis le temps a passé… mais l’idée est restée… Après la lecture de son texte FEMMES DANS LA GUERRE , publié en Septembre à la PASSE DU VENT et qu’elle va certainement lire tout haut ( avec cette voix profonde…venue d’enfance et aussi d’ ailleurs …entendue l’année dernière aux côtés de deux musiciens de NOIR DESIR …) , j’ai encore envie de lui adresser une lettre. Ce genre de femme parlante incite à écrire dans son giron. Comme toutes celles à qui j’ai envie de parler de façon intuitive et impulsive lorsque leurs mots me touchent là où ça pulse en moi, dans cette révolte du ventre qui monte résolument et calmement à la tête en passant par les récits de vie (sous toute forme artistique). Toutain ( Encore et ce n'est pas fini...) ________________________________________ Certains ne comprennent pas cela, qu’on puisse avoir autant de clameurs féminines en soi et qu’on en parle, ici ou là, maladroitement parfois… Un homme, que je croyais plus sensible, m’a écrit qu’il n’avait pas de temps à perdre pour comprendre cela . Il m'a dit qu’il évitait ce genre de discussion, qu’il était différent de moi , de moi qui aime (selon lui ) laisser des " traces " d’écriture (comment a-t-il deviné?) . Il pensait peut-être à des traces de sang ou d’autre chose … Je crois qu’il a eu tort , qu’il passe tout simplement à côté de ce fourmillement d’expression féminine qui va forcément s’amplifier avec le siècle. Je me demande comment il parle à sa femme et ce qu’elle peut avoir à lui dire lorsqu’il se referme comme une huître. Il n’est pas le seul dans ce cas. Sauf à renfermer toutes les femmes dans des harems climatisés ou des gynécées , elles ne vont certainement pas continuer à se taire et à subir les événements comme ils saignent l’humain à blanc. Leur part d’amour leur revient et elle est exigeante. C’est cela qui fait peur. Elles changent les règles, elles veulent tout : le dehors et le dedans à mesure équitable. Elles veulent écrire autre chose que ce qui se dit dans les livres des hommes. On leur en veut parfois pour çà . Elles vont écrire ce qui ne se dit pas, ce qui est tabou, ce qui les fait jouir ou gémir. Elles vont planter leur regard dans l’ignominie ambiante pour apprendre à dire NON ! Elles veulent séduire, non comme des protozoaires en batterie ,mais comme des amantes responsables et libres de leurs mouvements . Singulières et Multiples leurs aspirations ne sont pas réductibles à une seule façon de vivre. Je refuse que mes propos soient interprétés comme des relents de féminisme castrateur . C’est bien autre chose que je souhaite évoquer : les écrivains femmes me donnent de plus en plus de bonheur de lecture ces temps et j’aime leur diversité, leurs tentatives de travail dans la langue qui va peut-être dans le sens de que je souhaite lire . Moins de soumission, plus de tact, et surtout pas de ressemblance et d ‘allégeance à l’esprit de domination dont elles ont fait les frais depuis l’aube de l’humanité. Les femmes ont besoin d’écrire . Les femmes écrivent de plus en plus et cette propension ne doit pas faiblir. Hammershoi (Encore et toujours) ________________________________________ Viendra je l’espère un moment où le dialogue homme/femme dans les livres sera beaucoup plus apaisé. Pour l’instant j’ai l’impression que la frontière est encore trop étanche. Je ne dis pas qu’il n’y pas de livres où quelque chose se passe d’encourageant. Je constate simplement que je ne peux citer aucun titre d’écriture conjointe où il y a évitement des énoncés archétypaux concernant les deux sexes . L’homosexualité vient rappeler avec encore plus d’acuité que la biologie ne rend pas heureux et complémentaires à tout coup. On devrait s’interroger plus souvent sur les raisons de cet engouement pour l’amour –du – corps - semblable . A supposer que cela se légitime dans une préférence d’ordre sensuel largement admise aujourd’hui ( du moins en Occident), est-ce que cela va conduire à plus de compréhension entre les sexes ? Quels modèles paternels et maternels sont transmis avec cette nouvelle donne ? Comment va évoluer l’écriture d’une fille ou d ‘un garçon élevé par exemple dans un couple homosexuel ? Il y a des jours où je pense que ces questions concernent aussi la littérature. 
mercredi 12 octobre 2005
"Ce soir j'ai besoin d'écrire ,ici..." MOUETTE
Ce soir j'ai besoin d'écrire, ici, je sais mes mots bien au chaud, à l'abri de ce vent d'autan qui viendrait à bout de la corne du plus fier des rhinocéros ! En souffles rauques, des champs ruissellent de l’écume des épis secs qui se rebellent. Les gouttes ne peuvent crever le vent violent. Chuintements. Ozone crépitant. Fracas en rugissement des éléments. Le ciel se dénude, comme dément, de nuages en habits de soir, gonflés de noir. Sculpture de TOUTAIN ______________________________
mardi 11 octobre 2005
Cachemire, on lit les journaux, on en parle, qu'est-ce qu'on fait ?
La planète -terre se met en colère de plus en plus souvent , elle choisit au hasard ses sinistrés mais aussi parmi des populations démunies dont on sait qu'elles n'ont pas les moyens logistiques suffisants pour lutter contre les effets de sa violence sismique aveugle.
Demain nous serons peut-être concernés par les mêmes bouleversements , les mêmes terreurs, les mêmes incuries sanitaires et préventives et nous apprécierons en tant que survivants d'être secourus et aidés pour surmonter l'épreuve et le deuil . Ce n'est pas parce que le malheur prend ces proportions gigantesques ,inimaginables....que FATALISTES ,nous devons renoncer à nous en préoccuper. Si je ne peux rien faire immédiatement, à part envoyer un peu d'argent anonyme en ne sachant pas comment il va être utilisé concrètement, je peux dans la Cause des Causeuses combler une négligence que j'ai eu notamment au moment de la dévastation par le cyclone de la Nouvelle Orléans , et pour bien d'autres drames planétaires encore ...c'est à dire , m'obliger à ne pas zapper pour avoir une pensée dirigée vers ceux qui en bavent salement. Il y a toujours un moyen d'être "là-bas "d'une façon ou d'une autre. Je ne choisis pas d'y être seulement avec le coeur, je le subis et le déplore.
L'enfant qui dessine, moment de grâce
Devinette :
Sa mère est artiste-peintre et elle travaille pour l'instant "à la maison". Son père est artiste -poète traducteur marocain à la voix chaude et musicale, il anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire et ailleurs. Sa petite soeur Rita n'aime pas qu'on la prenne en photo (elle me l'a dit avec un regard de zébulon grincheux , j'ai retenu mon rire pour ne pas la vexer , elle a entièrement raison , en fait, elle préférait faire du trempoling sur des blocs de mousse bleue...) et lui m'a gratifiée d'un superbe dessin dédicacé avec un personnage fil de fer à la tête vert éclatant, et un chapeau noir élégant. Je ne publie pas cette oeuvre qui appartient à ma collection privée . J'emprunte donc mon sourire à un autre dessin d'enfant qui séchait dans le parc et qui m'a tapé dans l'oeil samedi après-midi .
Cet enfant très concentré ...Qui est-il ?
lundi 10 octobre 2005
PAROLE AMBULANTE
Info par mail de PANDORA Thierry Renard &co Après un lancement réussi samedi 8 octobre, avec les éditions Le Bruit des autres, En 2005, l'Espace Pandora fête ses 20 ans d'existence et la 10e édition du festival Parole Ambulante. Programme complet et détaillé : En 2005, l'Espace Pandora fête ses 20 ans d'existence et la 10e édition du festival Parole Ambulante. les 10, 11 et 12 octobre :
le festival Parole Ambulante continue sa route :
ce soir à Vénissieux, mardi à Villeurbanne et mercredi à Lyon 
Pour ce 10e festival, ce sera donc une édition sans thème, une édition "coups de coeur".
Organisé du 8 au 21 octobre 2005, le festival déambulera dans différents lieux entre Lyon, Vénissieux et Villeurbanne, passant du café au théâtre, pour faire découvrir la poésie et la littérature contemporaines sous toutes leurs formes : lectures, rencontres, spectacles, exposition, projections.
sur simple demande à l'Espace Pandora 04 72 50 14 78
Pour ce 10e festival, ce sera donc une édition sans thème, une édition "coups de cOEUr".
Organisé du 8 au 21 octobre 2005, le festival déambulera dans différents lieux entre Lyon, Vénissieux et Villeurbanne, passant du café au théâtre, pour faire découvrir la poésie et la littérature contemporaines sous toutes leurs formes : lectures, rencontres, spectacles, exposition, projections.
lundi 10 octobre
19h. Théâtre de Vénissieux (Maison du peuple, 8 bd L. Gerin, Vénissieux)
Lecture-rencontre avec Jean-Pierre Siméon, poète / entrée libre sur réservation au 04 72 90 86 68
Spectacle "Soliloques pour une planche à repasser", Cie Arnica / 4 à 6 euros, sur réservation au 04 72 90 86 68
Jean-Pierre Siméon, parrain de ce 10ème festival, sera présent pour plusieurs rendez-vous du festival. 1er rendez-vous ce soir pour rencontrer le poète, l'écouter et échanger avec lui. La deuxième partie de la soirée permettra de découvrir les textes de Jean-Pierre Siméon et Jehan Rictus mis en scène par la Cie Arnica, pour un spectacle de marionnettes pour adultes.
mardi 11 octobre
à partir de 18h30. CCO Jean-Pierre-Lachaize (39 rue Georges-Courteline, Villeurbanne) / entrée libre
Lecture-spectacle "La faute à Ferré", de et par Lionel Bourg, écrivain, accompagné du musicien Tristan Ikor
Lionel Bourg, dernièrement récompensé par le prix Rhône-Alpes du livre 2004 pour son ouvrage Montagne noire, propose une lecture-spectacle de son texte La faute à Ferré À ne surtout pas manquer !
mercredi 12 octobre
19h30. Le Croiseur (4 rue Croix-Barret, Lyon 7) / entrée libre
Lecture-spectacle autour du concours Quelles nouvelles ?, les textes des lauréats sont mis en scène et en voix par de jeunes comédiens (formation la Scène-sur-Saône)
En 2005, 5 textes ont été retenus pour être publiés dans l'anthologie du concours Quelles nouvelles ? intitulée Le ciel est bizarre ici (Éditions Bérénice). Cette soirée au Croiseur marquera également le lancement du livre en présence des lauréats et des membres du jury.
Suite du programme dans quelques jours...
ou dans le supplément de 4 pages inséré dans le Petit bulletin du 5 au 11 octobre
ou sur le site (publié aux éditions L'Escampette).
10e festival "Parole Ambulante"
du 8 au 21 octobre
Lyon, Vénissieux, Villeurbanne
vendredi 07 octobre 2005
Envoyez vos grappes de mots et d'images !
Tous les jours La Cause des Causeuses recueille déjà dans l 'Album photo des VENDANGES POETIQUES vos premières grappes virtuelles.
Toute sorte de vendange est ici engrangée .
Le nombre des contributions par Vendangeur n'est pas limité
Les vendangeurs qui ne se croient pas encore poètes ne doivent surtout pas s'abstenir, ce n'est pas un concours d'éloquence agricole qu'on propose.
Ici on peut apporter simplement son coeur , ses mots , ses photos du jour dans la rosée automnale des connivences .
Le 19 Novembre , nous présenterons et complèterons pour nous tous un Livre d'Or à tirage unique, réunissant toutes les productions langagières, imagières, picturales ... de ce crû 2005.
Nous le rendrons également public sur La Cause des Causeuses.
Fresque de Fernand Léger à (Extrait) vue à Toulouse
Vendangeuses, Vendangeurs, à vos paniers !
jeudi 06 octobre 2005
AVIS DE VENDANGES POETIQUES
Le LIEN entre "La cause des causeuses" et d'autres internautes suppose, comme a pu me le suggérer la lecture du poète Bernard Noël ,une tentative d' "espace mental" partagé qui puisse osciller entre "EFFUSION" et "ARTICULATION intellectuelle". Lui "Imagine que l'effusion parfaite c'est la CONTEMPLATION. Le moment où il n'y a plus de séparation entre le monde et soi, entre l'extérieur et l'intérieur pour la raison que l'extérieur contemplé devient l'intérieur. La lecture, qui relève en effet de l'articulation peut nous mettre dans l'effusion[...] L'effusion prolongée entraînerait sans doute la perte de tout repère, c'est pourquoi nous retombons dans l'articulation. Ainsi, par exemple, le dialogue amoureux fait de la pure présence du pur bonheur de la présence glisse toujours vers la parole." Cliquer sur ce lien, c'est choisir des Interlocuteurs qui ne craignent pas l'effusion en évitant la confusion , la forclusion ? Si si…ça existe !… ) et qui la rendent créative à souhait... ______________________________________________________________________________________ Organisée par LA CAUSE DES CAUSEUSES La première Edition des VENDANGES POETIQUES ( cette année très TARDIVES …) Réunira ses VENDANGEURS & VENDANGEUSES [ Cépages 2005 : Poésie, Peinture, Micro-Edition , Photographie ... ] * CHEZ "LA DAME DU CABANON" Marchande d'Emotions * RENDEZ- VOUS le SAMEDI 19 NOVEMBRE 2005 entre 14h et 18h 34 , Rue Franklin 69002 LYON _____________________________________________ Le principe : Il s’agit d’une DEGUSTATION - TROC – RENCONTRE – & VENDANGE VIRTUELLE
mercredi 05 octobre 2005
Joël VERNET chez FATA MORGANA
Le Magazine Littéraire N°445 de Septembre 2005 consacre ,sous la signature de Serge Sanchez, un article sur FATA MORGANA maison d'édition animée par Bruno ROY. "Enquête sur l'art d'éditer"...
"Joël VERNET a publié plusieurs livres chez Bruno ROY ,dont Sous un toit errant ,Totems de sable" , Lettre à l'abandon dans un jardin, La main de personne...
LAMBEAUX de Charles JULIET au Nouveau Théâtre du 8° à LYON
Lambeaux
de Charles Juliet
mise en scène Sylvie Mongin-Algan
avec Anne de Boissy
Nouveau Théâtre du Huitième - Lyon
du 28 septembre au 22 octobre
tel 04 78 78 33 30
" A maintes reprises, il est certain que l'immense et l'amour
ont déferlé sur tes terres. Puis comme un coup qui t'aurais brisé la
nuque, ce brutal retour au quotidien, à la solitude, à la nuit qui
n'en finissait pas. Effondrée, hagarde. Incapable de reprendre pied.
Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te
portait, mais qui un jour, pour ton malheur et pour le mien, s'est
déchirée. "
Charles Juliet
___________________________________________
"De l’enfance, Charles Juliet n’a pas appris à aimer la solitude. Mais à s’en effrayer. Les monstres cachés dans les prairies et dans les arbres ne sont rien à
côté de ceux qu’il découvrira enfouis en lui. Ou peut-être sont-ils les mêmes.
Juliet est d’une génération qui ne parle pas. Ou peu. Surtout dans les campagnes. Ce silence qui n’est pas le sien est dressé en lui comme un totem, un gardien, un grand chien noir prêt à le dévorer. Une force d’anéantissement présente à chaque seconde. Ecrire serait rompre ce dévorement, et du coup, le journal un travail de contrebande. Pas à pas."
Dominique Sampiero - Le Matricule des Anges
___________________________________________
calendrier des prochaines représentations :
mercredi 5 octobre - 20 h
jeudi 6 octobre - 20h
vendredi 7 octobre - 20 h
samedi 8 octobre - 17 h rencontre avec Charles Juliet
mercredi 12 octobre - 20h
jeudi 13 octobre - 20h
vendredi 14 octobre - 20h
samedi 15 octobre - 15 h
mercredi 19 octobre - 20h
jeudi 20 octobre - 20h
vendredi 21 octobre - 20h
samedi 22 octobre - 17 h
à très bientôt au nouveau théâtre du huitième
cordialement
Anne-Claire Font
mardi 04 octobre 2005
Ougarit, la terre et le ciel
Marie-Ange Sebasti présentera Ougarit, la terre, le ciel
textes réunis par Marie-Ange Sebasti et Joël Vernet, La part des anges édition, 2004
le samedi 15 octobre 2005,
16H-17H
 |
Coin Rencontres, Village des Sciences
Double Mixte - La Doua, 43 bd du 11 novembre 1918, Villeurbanne
|
Depuis 1929, les archéologues mettent au jour, sur la côte méditerranéenne de Syrie, à Ras Shamra, les vestiges d'Ougarit, capitale d'un royaume florissant, brutalement disparu au début du XIIe siècle avant J.-C. sous les coups des "Peuples de la mer". Leurs patientes recherches, leurs minutieuses études révèlent, comme le montre ici la présentation de Marguerite Yon, une civilisation raffinée, qui livre notamment l'un des premiers alphabets connus.
Les écrivains peuvent alors entreprendre une autre exploration, à la suite de l'auteur anonyme des Poèmes au dieu Baal transcrits par le scribe Iloumilkou. En flânant sur le site, dans les mythes et les légendes, en regardant travailler les fouilleurs, en visitant les musées qui conservent les objets exhumés (tablettes cunéiformes, objets de la vie quotidienne, mobilier de culte...), ils perçoivent et dévoilent à leur manière cette civilisation et les liens qui l'unissent à la nôtre. Le poème, le conte, le récit, la nouvelle sont autant d'instruments archéologiques nouveaux pour Myriam Antaki, Karima Berger, Jacques Cazeaux, Françoise Cloarec, Saji Qorqmaz, Marie-Ange Sebasti, Salah Stétié et Joël Vernet.
Préface d’ Yves Calvet directeur français de la mission syro-française de Ras-Shamra-Ougarit, et présentation de Marguerite Yon, directeur de recherche au CNRS, directrice de la Mission de 1978 à 1998.
A l'Orient de tout, François CHENG
Pas de COMMENTAIRE , la beauté et la perfection de cette écriture " pensée " me rend muette , juste un poème de François CHENG Quand s’approchent les pas Tout est à l’avance consommé * Sous l’offrande des feuilles Traces de Lynx ou de scorpion Eclair d’une plume au feu mal éteint * Un rien de la déesse s’élève s’élève encore * La cime des chênes roussit davantage sous le voile * Bleui
lundi 03 octobre 2005
...dans cette rigueur en désordre, Jean-Gilles BADAIRE par Marc BLANCHET
Dans l’ouvrage Jean-Gilles Badaire dans cette rigueur en désordre, Marc Blanchet donne une lecture fine et sensible de cette peinture qui " établit simplement sur l’autel de la toile ses lois de violence, croit en la vertu d’un sacrifice qui n’est que couleurs écartelées, formes vibrantes et gestes fauves. " " Les toiles de Jean-Gilles Badaire sont un appel incessant à un usage magique du monde. Une acceptation de son chaos. " … dans cette rigueur en désordre 30 reproductions en couleurs des œuvres de Jean-Gilles Badaire Les rencontres du peintre Jean-Gilles Badaire avec des écrivains tels que Joël Vernet et François Augiéras et la fréquentation de leurs livres ont été déterminantes. Il illustre depuis de nombreux livres d’écrivains (Lokenath Bhattacharya, Lionel Bourg, Roger Caillois, René Daumal, Marcel Griaule, Daniel Leuwers, Thierry Metz, Salah Stétié, Giuseppe Ungaretti…). _______________________________________________ Aux éditions Le Temps qu'il fait
François CHENG,Marc BLANCHET pour Jean-Gilles BADAIRE
Il y a des livres qu'on attend...
en voici deux :
A l'orient de tout / Oeuvres poétiques
de François CHENG chez nrf Poésie/Gallimard
Jean-Gilles Badaire
de Marc BLANCHET aux Editions Le temps qu'il fait
dimanche 02 octobre 2005
Sol mouillé, automne alloué
Il faut aller très loin dans l'image
pour qualifier l'instant qui s'ignore.
Les feuilles se détachent des arbres dans un trajet qui les ignorent aussi.
Lorsqu'on les voit par terre,épousées par la boue, on se demande ,
si finalement,
elles n'étaient pas faites uniquement pour cette amnésie là.
Tout marcheur qui fait abstraction de l'arbre a bien du mal à leur parler.
L'automne est , qui sait, la saison des vidanges excessives.
Dimanche à Poule (c)
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